Retour tranquille et je ne suis pas pressé.
Vouloir partir c'est accepter de devoir revenir.
Je ne suis même pas encore rentré que j'ai déjà extrêmement envie de repartir.
Je vais recommencer directement à mettre des sous de côté en prévision du prochain voyage parce que c'est certain, prochain voyage il y aura!
Je pose le fourgon, le compteur affiche 20765 kms, c'est environ 115 kms en moyenne, je suis à peu près aux 2h de route maximum par jour en moyenne que je m'étais fixé.
La pluie se calme un peu et c'est pas malheureux après 4 jours quasi sans interruption.
Je me rapproche inexorablement de la France.
Je passe la frontière et me reprends la pluie.
Je trouve un camping du côté de Dijon, en bord de Saône, le retour est violent...
La pluie, encore dès le réveil, rend le retour moins difficile.
Je vais au plus direct, je repasse par Hambourg et ne m'a pas plus convaincu de m'arrêter qu'à l'aller (même si un allemand a essayé de me le vendre il du côté de Svartisen)
Je traverse les deux tiers de l'Allemagne au bout de 600 kms j'en ai ma claque et me pose dans un camping au bord de la route, la pluie ne s'arrête pas.
C'est mon dernier jour au Danemark, je retourne faire un tour au parc, j'y passe une paire d'heures.
Ca s'est bien calmé. Il ne pleut plus mais c'est encore bien gris.
Je ne vois "que" trois Cerfs, dont deux 20 cors (j'ai fait des pires journées que ça au Brame même si ce n'est pas vraiment comparable), ça brame peu.
Je ne m'attarde pas j'ai encore de la route.
Je n'ai pas eu de bol avec la météo mais je tenais à faire un tour ici.
Il faut le prendre pour ce que c'est : un parc, mais il n'empêche que ce sont des animaux magnifiques, difficiles à voir à l'état sauvage, je me suis moins éclaté que seul dans mon affût au fond des bois, mais l'important était ailleurs...
Je traverse tout le Danemark, les averses se succèdent et j'arrive en Allemagne.
Je ne suis pas loin de l'endroit où j'avais dormi en avril, je décide d'y retourner.
Je passe par le barrage sur l'Eider, ce n'est pas le même engouement.
Il y a beaucoup moins d'oiseaux, les sternes ne sont plus là, ça souffle, je ne m'arrête pas boire un cappuccino, j'ai bien compris que je rentre.
Je vais dormir au même endroit, au mètre près...
Là encore ce n'est pas la même chose.
Il pleut, les milliers d'oies sont descendues sous d'autres latitudes.