Le blog de mickael26

Je m' éloigne d' eux profitant du relief je remonte droit dans la pente à couvert, quelques dizaines de mètres pour être à leur hauteur.
Quand je me rapproche l' un deux, un mâle s' est également rapproché de moi si bien que nous sommes autant surpris l' un que l' autre il est cependant à une bonne dizaine de mètres et s' en va rejoindre tranquillement ses trois congénères.
Le lagopède apprécie ces pierriers qui lui offrent beaucoup de cachettes.
Vu qu' il est entièrement blanc en cette période et que la neige n' est pas encore vraiment tombée, s' il est plus facilement repérable il l' est aussi pour ses prédateurs (aigle, renard, hermine). Les cinq vus aujourd' hui étaient soit dans des névés soit dans des pierriers.
Je suis assis, immobile et il semble m' accepter il ne faut surtout pas chercher à le poursuivre car de toute façon il sera plus rapide dans la pente et puis il finirait par s' envoler.
Ma technique est donc de rester au moins à 20 m (encore plus à cette période) et à attendre qu' il voie que je ne représente pas un danger et qu' il "se laisse" photographier
Je pense objectivement ne pas constituer de dérangement en ce sens où si la neige avait recouvert son garde-manger je ne me serais jamais approché.
Il rejoint à présent la neige, je rebrousse chemin aussi discètement que je suis arrivé.
Ca faisait quelques temps que je voulais faire ces photos même si je les avais vu en livrée intermédiaire en Octobre, cette fois je les laisserai jusqu' au printemps.

Grosse journée en effet 1200 m de dénivelée et 8 heures de marche et surtout deux des objectifs de l' année en quelques heures : le rut du bouquetin et les lagopèdes en "tenue hivernale"

Et ça commence avec cinq gros mâles dont ces deux là qui reprennent des forces
En contrebas j' en vois deux autres je ne m' attarde pas et les je contourne soigneusement  à bonne distance
Je remonte vèrs les cinq premiers et l' un deux se méfie car il vient d' apercevoir ses deux rivaux en contrebas