Une marmotte bien peu farouche rencontrée au bord d' un sentier en direction du col de l' Arc qui attendra que je passe à 3 mètres pour regagner son terrier
Une marmotte bien peu farouche rencontrée au bord d' un sentier en direction du col de l' Arc qui attendra que je passe à 3 mètres pour regagner son terrier
Départ 18h pour une ballade à la fraiche au Roc de Toulau.
Nous rencontrons ce traquet motteux au sommet.
En contrebas quelques chamois attendaient aussi la soirée pour casser la croute.
La silhouette du chocard
La route du col de la Bataille toujours pas ré ouverte.......
Le soleil commence à se coucher
Vue sur la vallée d' Omblèze
Cette fois la nuit arrive, nous descendons à la voiture il est 22h, la montagne a retrouvé son calme et la fraicheur à 1500m est agréable.
Il ne fait pas trés froid en ce début Juillet alors à la recherche d' un peu de fraicheur direction les Hauts Plateaux.
Bon ben c' est loupé on a peut être gagné un ou deux degrés mais ça cogne sévère quand même
Le GR91 vèrs le Nord en direction du Pas de Berrièves d' où l' on espère suivre les crètes
Juste en dessous du Pas, les nuages commencent à arriver
Au pas, ça commence à tonner de tous les côtés, il y a des éclairs sur le Glandasse.
Monter plus haut serait vraiment dangereux, bon l' avantage c' est qu' on a perdu une bonne douzaine de degrés, de quoi ressortir la polaire.
Retour et casse croute sous le Grand Veymont, discussion avec le berger trés sympa et ses 1800 brebis.
L' averse attendue n' a pas eu lieu en tout cas pas sur nous ou alors 3 gouttes, en revanche le retour est agréable dans la fraicheur relative. Une dernière pour la route : un martinet.
Un sommet que je veux faire depuis quelques temps : le Taillefer.
Nous voici donc partis pour ce dernier au milieu des rhododendrons.
Arrivée au Lac Fourchu nous prenons la direction du sommet
Vu sur le lac Fourchu là il y a encore de gros névés bien présents, rendant la montée pénible et la descente dangereuse, à quelques hectomètres du sommet nous rebrousserons chemin d' autant que le brouillard et le vent se lèvent
Le temps de redescendre non sans mal, le brouillard a disparu pause au lac en compagnie des grenouilles
Le temps de faire le tour du lac
Un oeil sur la montée, il fait beau, de quoi me decevoir encore un peu plus car nous n' étions vraiment pas loin mais les orages anoncés nous ont fait jouer la prudence.
Déception donc, mais le paysage n' est pas mal et nous avons vu quelques marmottes, une dizaine de chamois dans les névés et un lagopède encore bien blanc comparés à celui de l' autre fois, c' est dire si là bas c' est encore l' hiver sur le versant Nord.
La photo animalière comporte toujours un pourcentage plus ou moins élevé de chance.
On a beau avoir la technique, connaitre une espèce et les lieux qu' il fréquente, il faut parfois un petit coup de bol.
Sur ce coup ce fut un gros coup de bol. Ca faisait plus d' une heure que je le cherchais et il y avait un petit vent frais qui réduisais les chances d' en voir et d' en entendre (car le lagopède se trouve souvent à l' oreille)
En tout et pour tout j' aurais entendu deux ou trois de ses cris qui me renseigneront sur sa présence et surtout m' inciteront à persévérer. Au bout d' un moment je me décide à m' assoeir et à chercher à la jumelle avant de m' éloigner.
Il n' y a pas cinq minutes que je suis là qu' un mâle vient se poser à quelques dizaines de mètres.
Je m' approche un peu mais entre temps il a bougé et je l' ai à contre jour.
Pour ne pas le déranger je rebrousse chemin, le contourne largement et m' assois un peu plus loin.
Je pense que la meilleure façon de les observer si l' on est trop prés (c' était le cas) est de s' éloigner de quelques mètres et de se faire oublier
Notez au passage la difficulté de le trouver s' il est immobile et qu' il ne chante pas
Je passerais quelques dizaines de minutes ici
Au bout d' un moment il se déplace et c' est un peu au hasard que je retombe dessus je le croyais plus loin et ne le cherchais plus spécialement.
Il finit par s' envoler un peu plus loin
Magnifique oiseau que le lagopède que j' ai eu la chance d' observer une fois de plus au prix d' une grosse dose de patience et de recherche.