Aprés 2 jours à loucher sur les prévisions météo, je renonce une nouvelle fois à un bivouac mais je veux faire un "gros" truc.
Ca fait un bail que je vois ce sommet, je pensais aller en faire le tour en 5 jours, et finalement je décide de n' en faire "que" l' ascension dans la journée.
On est dans la limite "acceptable-psychologiquement-pour-un-mois-d'août" des 200kms aller et 200 kms retour.
Le réveil sonne à 3h, 6h30 je m' élance.
C' est un peu gris mais au moins il ne fait pas trop chaud, je passe 500m dans la première heure, puis, la courte nuit et les 3h de route se chargeront de me ramener à une vitesse ascensionnelle plus conforme à mes habitudes
Le col de la Pisse fatche j' ai pas compris pourquoi il l' avaient nommé ainsi
Ici ça semble être l' autre pays du traileur, je me fait rattraper/dépasser/déposer en moins de temps qu' il n' en faut pour l' écrire, ils seront au sommet et redescendus-rentrés-douchés pour l' apéro...et moi je ne serai même pas encore en haut (j' aurais même pas pu les suivre une seule minute)
L' Obiou rarement au soleil
Pas mal de caillasse par ici
Les sommets vèrs le Sud
Un bout de crète
Juste avant la dernière ''bosse'' (de 450m de dénivelée tout de même) la cabane des Parisiens
Un peu plus haut la grisaille devint "brumaille"
Les 3000m sont dépassés, mes poumons me le confirment, un névé bien pratique à la montée et encore plus à la descente
Au sommet les Ecrins mais le plafond est bas
Vue sur la montée, ce n' est pas extrêmement pentu mais l' altitude "ajoute" quelques pourcents à la pente par rapport à la même pente un peu plus bas
Le cairn du sommet
Un 3000m "facile" dans ces conditions, on ne pose quasiment pas la main, je m' attendais presque à plus "technique".
vu pas mal de bestioles biche, renards, chevreuils, bouquetins, vautours, écureuils et même 2 hermines, aucune photo, hors de question de me charrier le zoom aussi haut