Le blog de mickael26

Je suis réveillé à 6h30 par le coucou, y a pire (coucou que j'entendrai tous les jours jusqu'à fin juin)

Je prends les petit déjeuner au bord du lac, sans me presser.

Je décide de retourner voir les boeufs musqués.

Cette fois je pars de la gare de Kongsvoll, autre "porte d'entrée"du parc du Dovrefjell.

A ma grande surprise le parking est désert ! 3 jours sans croiser personne, je veux bien qu'on soit tôt en saison mais je m'attendais à voir un peu de monde, ce n'est pas un problème bien au contraire!

C'est la même galère que l'autre jour, névés, bouillasse, etc... mais arrivé sur la crète c'est nettement mieux.

Les boeufs musqués se font attendre, je ne les trouve que vers le sommet. Je me pose 2 bonnes heures à leurs côtés à nouveau 3 (2 rejoins par un 3ème un peu plus tard)

Je m'attendais à en voir un peu plus mais il y avait aussi des chances de ne pas en voir du tout. Etonnamment peu de traces dans la neige, est ce qu'il seraient plus haut ? Ce ne serait pas impossible vu comme ils sont équipés pour la neige et le froid.

Je suis déjà content de mes observations et le temps est parfait : pas de vent il fait même chaud.

Je monte jusqu'au sommet de Hogsnyta (1335m).

J'adore ce coin mais la neige aura limité ma progression, je pense déjà que je repasserai un peu plus tard....

Je regagne le parking, soirée tranquille au bord du ruisseau, je retourne dormir au même endroit qu'avant hier.

Promenade digestive à la recherche des élans, peu de traces, je vois une masse blanche partir dans les buissons, je pense à un blanchon, peu probable que ce soit un renard arctique.

Je regagne le parking à 23h30, heureusement qu'il fait encore nuit pour me pousser à aller me coucher, il y a tellement de quoi faire !!!

Lever 6h, départ 7h pour une petite rando.

J'en trouve une avec vue sur le Geirangerfjord. Comme je le craignais la neige est présente et quand ce n'est pas de la neige c'est de la boue.

Au bout de 5kms je décide d'aller un peu plus loin.

La route des Trolls n'étant pas encore ouverte, je vais sur le village de Geiranger qui est apparemment la seule route (à part de faire demi tour, reprendre le ferry de hier) un paquebot vient d'arriver il y a foule !

Le village est envahi, je ne vois que des magasins de souvenirs ou des départs d'expéditions et des dizaines de bus.... vite je trace !

Je prends la route, est il y a de plus en plus de neige, c'est magnifique mais pas moyen de randonner.

Je pousse jusqu'à Lom, nouvelle église en bois debout.

Je prends la direction du Dovrefjell. J'ai fait beaucoup trop de route et même s'il est pas loin de 18h je pars en repérage. Le Dovrefjell est l'un des rares endroits en Europe où l'on peut voir les boeufs musqués (moskusokse en norvégien). Sinon il faut aller au Groenland ou au Canada, de toute façon dans des coins reculés et beaucoup plus difficiles d'accès.

Comme attendu il reste encore pas mal de neige, de boue, les sentiers sont pour certains inondés (10 à 20cm d'eau...) et il y a un torrent à franchir (eau quasiment jusqu'au genou)

Je suis récompensé par l'observation de 3 individus.

Il est demandé (recommandé) de rester à 200m, car le boeuf musqué effrayé ne fuit pas : il charge.

Par principe je laisse bien plus de 200m pas que j'en ai peur, ils semblent bien paisibles, mais je n'ai pas envie de les déranger. Il n' y a personne, j'ai le parc pour moi tout seul !

Bon j'ai les pieds trempés et il ne fait pas chaud, il faut que je refasse la sentier en sens inverse, re-névés, re-bouillasse, re-sentiers détrempés, re-traversée de torrent.

Je rejoins le parking à 21h, trempé mais content, je suis récompensé dès mon arrivée.

Vu également quelques lagopèdes et pluviers dorés.

Aujourd'hui je pars pour l'île de Runde... ça fait un moment que j'attends ça !

C'est un de ces endroits que j'ai coché depuis plusieurs années... depuis que je m'étais dit qu'un jour je viendrai en Norvège ! J'y serai aujourd'hui ! Mazette !

Mais il n'y a pas le feu.

Je dois rencontrer les macareux moines, que j'avais vu quelques fois en Islande... il y a bientôt 7 ans... une éternité !

Mais ils ne reviennent de la pêche que vers 18h30 en ce moment et j'ai une petite heure et demie de route.

Je ne me presse donc pas.

Un nouveau ferry et j'arrive sur l'île (par un pont).

Je me trouve un coin pour ce soir avec une vue pas dégueu, vue sur mer, y a pire !

Je me pose longuement, le soleil est revenu.

Je pars en rando à 15h, l'île n'est pas très grande (je ferai le tour du "plateau" sommital) et comme je ne me rapprocherai du coin à macareux que vers 18h j'ai de la marge. Je ferai une dizaine de kilomètres sans me presser.

Pas mal d'autres espèces (pygargues, labbes, pingouins torda, fous de Bassan....) Pas très compliqué de trouver le coin; il suffit de suivre les gens, spécialement ceux qui ont un énorme appareil photo.

Il y a un accès beaucoup plus rapide (par le camping) mais ça ne semble pas beaucoup plus compliqué et beaucoup moins fréquenté par le sud (d'où je viens)

Nous sommes une petite centaine ce soir... je m'attendais à voir du monde mais pas tant.

Les macareux sont fidèles au poste.

Ils viennent se poser tout près.

Je passe 3 heures en leur compagnie, j'aurais pu rester plus sans problème, et je me demande encore pourquoi je n'ai pas attendu le coucher de soleil.

Je rentre à 22h40 il fait encore bien jour.

Très belle journée !