Les 30 kms de hier m'ont bien calmé, aujourd'hui ce sera peinard.
Pas mal de randonnées au départ d'Abisko mais peu de boucles, souvent des aller retours.
Je me trouve donc une boucle autour du village. Elle m'amène au bord du lac de Tornetrask, en passant par le canyon d'Abisko.
Une partie des bords du lac est une réserve fermée en ce moment, je contourne.
Je longe la rivière et ses cascades, puis visite un camp sami (reconstitution)
Je croise la première plaque "26" depuis quasiment le départ ! (je n'en reverrai qu'une un peu plus loin je ne sais plus trop où)
Longue pause de midi puis je reprends la route.
Il reste encore pas mal de neige en altitude, il semble trop tôt pour aller dans le Sarek un temps envisagé, suivre la E10 me ferait faire un gigantesque détour, et je ne veux pas escamoter les fjords, le plus logique est de faire demi tour et regagner la Norvège.
Mais comme il y a encore quelques heures (peu) avant la pluie je m'arrête avant la frontière
Je monte au lac de Trollsjon, le sentier a été modifié et je me plante (balisage pas à jour sans doute), le sentier arrive à la voie ferrée qu'il est interdit de traverser... il ne passe pas un train toutes les minutes je 'y risque... le sentier recommence de l'autre côté je n'ai pas pigé !
Lac magnifique malgré la grisaille on se croirait à 2000m ! Mais je suis à 800, la neige semble avoir fondu, j'avais dans un coin l'idée de monter au Kebnekaise, je renonce définitivement, ça me ferait un sacré crochet mais je le garde dans un coin de ma tête pour le retour...
Ca me conforte dans mon choix de retourner en Norvège.
Mais pour l'instant je m'empresse de regagner le fourgon en même temps que la pluie qui tombera toute la soirée et toute la nuit.
Je mange à l'intérieur pour la première fois le soir depuis le départ (il pleut un peu trop pour rester dehors et j'ai donc eu pas mal de réussite les 80 premiers jours !). La température s'est nettement refroidie, en quelques heures on est passé de l'été à l'automne (comme l'autre jour avant Narvik) ça semble ne pas être rare ici sous ces latitudes (68°)