Je ne vous l' ai pas dit hier mais aprés ce début de semaine pas terrible je voulais vendre tout mon matos et me mettre au tricot...
Enfin j' en rajoute un peu mais même si les observations étaient bien là, quand ce n' était pas la météo qui faisait des siennes, les cerfs restaient dans les bois et s' ils en sortaient c' était loin ou à la nuit tombée.
Ca avait pourtant bien commencé mais depuis samedi dernier pas de photo "potable"
Enfin la nuit porte conseil et ce matin je me suis réveillé remonté comme une pendule, bien décidé à renverser la tendance, et comment mieux le faire qu' en allant affûter 6 heures.
Je change de secteur, arrive sur la pointe des pieds quand j' entends bouger sur ma droite, bingo à peine arrivé qu' un cerf sort, je suis en tenue de camouflage et je me planque derrière le premier arbre à ma portée.
Je précise que je suis à bon vent (itinéraire pour aller à l' affût soigneusement calculé), il s' arrête quelques secondes mais je ne pense pas qu' il n' ait décelé ma présence.
Et puis je vais sur la zone d' affût du jour. S' en suivent 5h30 sans photo (à part le renard) ça brame tout près, j' entends passer à droite, à gauche sans voir grand chose, au bout d' un moment j' en vois un en lisière, mais il ne sort pas vraiment.
Puis ce sont 2 "photographes" munis d' un 60mm macro ou à peine plus qui courent aprés les cerfs au bruit , (juste une parenthèse pour dire que ça ne sert à rien à part à les déranger), s' en suit une petite heure ou rien ne brame dans les alentours.
Et puis à 18h30, alors que 2 biches sortent dans la clairière je mise le tout pour le tout et ne fait pas de photo espérant qu' elles ne sont pas seules.
Et ça paye ! ! ! le voici qui apparait en lisière je pense d' abord qu' il ne sortira pas plus
Et puis il finit par sortir quelques minutes plus tard.
J' hésitais à mettre le 70-200 mais si je bouge il me repère, je me contente du 120-400 (à 250mm), je manque un peu de luminosité mais je préfère ne pas faire le moindre mouvement qui risquerait de le faire fuir
Je photographie au compte gouttes, il rejoint les biches mais là encore pas moyen d' avoir une photo de famille.
19h30, je regagne la voiture avec un sourire jusqu' aux oreilles, une de ces photos que je veux faire depuis pas mal de temps, j' avais simplement "oublié" qu' en photo animalière il faut être patient, qu' il faut insister, et qu' en principe la récompense est au bout. Du coup je suis bien motivé pour continuer, même si ce week end doit être pluvieux.